Hypnose conversationnelle pour enfants et adultes
INDICATIONS :
- Soutenir votre enfant dans une difficulté (comportement, énurésie, encoprésie, angoisse, cauchemar ou autres symptômes...)
- Etre accompagné dans une difficulté en tant qu’adulte (parler en public, mal être psychologique ou émotionnel, ...)
- Se préparer à une opération chirurgicale, radiothérapie, chimiothérapie (hypnose préopératoire pour faciliter la guérison)
- Autres
L'hypnose conversationnelle permet d’accompagner des adultes, mais également des enfants, même les plus jeunes (à partir de 4 ans).
L'hypnose conversationnelle que je pratique n'a rien avoir avec l'hypnose "de foire" dans laquelle on vous fait croire qu'on sait vous faire faire un tas de choses sans que vous ne vous en rendiez compte.
Le patient n'est pas endormi. Que du contraire, le patient doit pouvoir signaler des sensations, des souvenirs qui lui reviennent, il doit pouvoir converser avec le thérapeute. Le thérapeute n'impose rien. Il propose au patient et le patient prend ou refuse la proposition ou encore propose lui-même autre chose.
L'hypnose a cette particularité de travailler en état modifié de conscience, c'est-à-dire de travailler à un autre niveau de conscience allant jusqu'à pouvoir dialoguer avec l'inconscient.
Et comment est-ce possible de travailler avec les enfants alors?
Le travail en hypnose est doux car il permet de travailler avec l'imaginaire. Or, les enfants vivent beaucoup plus que les adultes dans l'imaginaire.
« Le cerveau est bête et c’est en cela qu’il est malin ! » Notre cerveau (en particulier les parties qui commandent le système nerveux autonome) ne fait pas de différence entre le réel et l’imaginaire. C’est pour cela que lorsqu’on s’imagine un scénario catastrophe, notre corps produit des réactions physiologiques et physiques automatiques (le cœur qui bat plus vite, apparition de sueurs, tremblements, ...). Ces réactions physiques sont réelles alors que le scénario n'était que le fruit de notre imagination.
"Mais le cerveau est malin !" En travaillant via l’imaginaire (en état modifié de conscience comme dans un rêve par exemple) avec des métaphores, on peut apprendre à notre cerveau une nouvelle perception des choses, à voir les choses autrement.
Par exemple, quelque chose qui nous fait peur, appréhendée de manière métaphorique ou rigolote ou au détour d'une histoire, peut alors être "désensibilisée" au point que la peur s'amenuise ou disparaisse.
Les enfants aiment travailler dans l'imaginaire. Ils sont aussi compétents que les adultes. Les enfants arrivent même à s'approprier les techniques. Quelle ne fut pas ma surprise quand, lors d'un retour de congé, un enfant avec qui j'avais travaillé des cauchemars auparavant me dit : « Gilles, tu sais que j’ai encore eu un autre cauchemar qui est venu mais j’ai fait comme on a fait ensemble et depuis il est parti ! »
L’hypnose conversationnelle pour une prise de contrôle ! Le thérapeute n'a pas de baguette magique. Avec l'accompagnement du thérapeute, l'enfant ou l'adulte trouve en lui sa solution qui opère en lui et qui lui permet d'abandonner son symptôme.
L’hypnose conversationnelle m’a été apprise en premier lieu à travers ma formation en Psychothérapie du Trauma Réassociative (PTR) dispensée par Gérald BRASSINE à l’Institut Milton H. Erickson de Belgique (IMHEB).
Par la suite, la formation Kiddy Mind m'a procuré divers outils pour pratiquer l’hypnose avec des enfants, même les plus jeunes.